Entre Paris et Séoul : Des formules clés en mains pour bien découvrir la Corée (Vidéo)




Créée en 1999, l’agence de tourisme Entre Paris et Séoul (EPS) est située au cœur de Paris près de l’Opéra. A l’origine exclusivement centrée sur la Corée, EPS a aujourd’hui étendu son rayon d’action vers la Chine en proposant des formules et des circuits clés en mains à destination du grand public et des grandes entreprises françaises et coréennes.



This browser does not support the video element.


Rencontre avec Mihye Blin, l’infatigable directrice de l’agence et Jay Park, Directeur général de l'Office National du Tourisme Coréen


Reportage vidéo Jean-Louis Corgier


Connaissez-vous la Corée ?

A l’occasion de la présentation de l’agence Entre  Paris et Séoul (EPS), nous vous proposons  de découvrir la cérémonie de mariage à la cour de la dynastie royale Joseon, qui fut fondée en 1392 et dont les rois occupèrent le trône coréen jusqu’en 1910.

Le mariage royal constituait l’un des plus grands événements sous la dynastie Joseon - © D. Raynal
Le mariage royal constituait l’un des plus grands événements de la société sous la dynastie Joseon. Pour qu’un mariage royal soit effectif, six cérémonies étaient nécessaires, napchae, napjing, gogi, chaekbi, chinyeong et dongroe . Elles s’étalaient sur plusieurs mois et mobilisaient des milliers de personnes. Lors de la première étape du mariage royal napchae, la cour envoie un messager pour annoncer sa désignation à la future reine. Le roi, pour signifier son engagement, fait parvenir ensuite des cadeaux de mariage à sa future épouse, qui les accepte selon un rituel bien établi napjing. La cour passe alors à l’étape suivante gogi et indique à la future mariée la date fixée pour la cérémonie. Le chaekbi qui survient ensuite, consiste à conférer à l’épouse le titre de reine, puis le chinyeong, voit le roi aller au devant de sa promise. La dernière étape, dongroe, est en fait la nuit de noce que les jeunes mariés passent ensemble. Ils commencent par se prosterner l’un devant l’autre, partagent le même verre, avant de rejoindre le lit nuptial.

Le jeokeui ou habit rouge est remis à la future reine dans un palanquin. Sur cette robe de mariée écarlate, un oiseau majestueux est richement brodé. Une épouse vêtue de rouge était selon les croyances populaires, censée assurer à son mari, la réussite de sa vie sociale.  Cette couleur symbolisait aussi l’amour et le dévouement de la future reine.

Cinq et un oiseaux brodés

L’une des caractéristiques du jeokeui est d’être également décoré de yongbo, des broderies circulaires en fil d’or représentant quatre dragons symboliquement placées sur les épaules, la poitrine et le dos. De leur côté, les 51 oiseaux brodés en fil d’or sur le devant, le derrière et les manches du vêtement, personnifient la reine.

Sur sa tête, la jeune souveraine arbore le daesu - © D. Raynal
Les oiseaux sont toujours montrés en couple pour respecter les principes du yin et du yang et encourager l’union du couple. Entre les oiseaux, est inséré le yin ou le signe de l’eau en caractère chinois, deux mots qui symbolisent également la femme.

Le jeokeui est en fait un véritable mille-feuille.  Lors de la cérémonie, la reine ne porte pas moins de trois vestes, un sous-vêtement qui couvre son buste, ainsi que trois culottes et deux jupons. Dessus, elle rajoute encore deux jupes, l’une bleue et l’autre rouge, décorées de feuilles d’or.  Une autre jupe nommée jeonhaengutchima qui réunit trois tissus bleus vient aussi les recouvrir. Sur cette dernière, il est de coutume de broder un couple de phénix qui garantissent bonheur conjugal et fécondité. Au-dessus du jeokui, la reine porte des accessoires en tissu teint. Rituellement, elle enfile des chaussettes et des chaussures avant d’attacher à sa veste un gracieux pendentif de jade.

Sur sa tête, la jeune souveraine arbore le daesu. Réalisé à l’aide d’une dizaine de faisceaux de cheveux, ce diadème royal est décoré de 27 épingles à cheveux en pierres précieuses, de tailles et de formes variées. La tenue de cérémonie et la parure de la reine ne sont pas sans rapport avec l’attitude qu’elle doit adopter. Ainsi, la variété et la forme des bijoux sont porteuses de sens. 

Le Banchado est enfin l’illustration chargée de décrire avec précision et de manière officielle la grande procession. Sur cette peinture finement réalisée, après avoir rencontré sa future épouse chinyeong, le roi l’emmène à la cour. Le couple royal est escorté par des soldats et des fonctionnaires alignés par ordre hiérarchique. Ils portent des drapeaux ou des objets rituels. Le roi n’apparait pas sur le dessin car il est d’une importance indicible. 

Agence Paris Séoul    90, rue de la Victoire   75009 PARIS    www.eparisseoul.fr  

Office National du Tourisme Coréen   Tour Montparnasse (4ème étage) 75015 Paris Tél : 01 45 38 71 23


 
Dimanche 6 Octobre 2013
Dans la même rubrique :