Un concert à la mode de Bretagne au Paris La Défense Arena

Par Toutatis, mais ils sont fous ces Bretons !  Samedi 7 mars, le meilleur de la musique et de la danse bretonne, fera son grand retour dans la capitale des Francs dans l’enceinte du Paris La Défense Arena. Un lieu hybride d’une capacité maximale de 40 000 personnes, à mi-chemin entre la salle de concert et le stade, qui a déjà accueilli de grands artistes internationaux comme les Rolling Stones, Céline Dion ou encore Mylène Farmer. Les Bretons et les amis de la Bretagne se souviennent que Paris a toujours été l’un des hauts lieux de rassemblement pour la culture et la musique bretonne. A commencer par les Arènes de Lutèce qui dès les années 50 ont accueilli les festivités de la Saint-Yves le 19 mai, le saint patron des avocats et des Bretons en exil. Puis il y eu le mythique concert de l’Olympia avec Alan Stivell en 1972, la Bretagne à Bercy en 1999, les Nuits Celtiques au Stade de France en 2002 ou encore la BreizhTouch qui a vu les danseurs traditionnels et les bagadoù descendre les Champs-Elysées en 2007.

Car depuis sa création en 2013, la Nuit de la Bretagne adéjà rassemblé plus de 40 000 spectateurs et près de 350 000 téléspectateurs dans les plus grandes salles de spectacle françaises.  Le 7 mars, la Nuit de la Bretagne version 2020, soutenue par le Conseil Régional, sera le premier grand concert 100% breton à être programmé dans la plus grande salle d’Europe. Et pour l’occasion les organisateurs, le producteur Olivier Sévère et le groupe Télégramme, éditeur du 5e quotidien régional de France, n’y sont pas allés à rebrousse-sabots. Ils ont invité tout ce que la culture armoricaine compte de menhirs bretons. Dan Ar Braz (L’Héritage des Celtes) Gilles Servat (La Blanche hermine) et Alan Stivell (Tri Martolod), figures emblématiques, sans lesquels la musique bretonne serait restée en Bretagne. De leur côtéDenez, Noon et Fleuves se frotteront au chant profond de la Gwerz (le blues breton) et au fest-noz sur des variations autour du thème de la « Bretagne créative ».   La puissance de la lame bretonne qui emporte tout sur son passage sera, quant à elle, symbolisée par le fameux et très militaire Bagad de Lann Bihoué, le moult fois primé bagad Kemper et les rockeurs endiablés de Red Cardell.   Egalement au programme, l’émotion bouleversante du uilleann pipes (la cornemuse irlandaise) de Ronan Le Bars, suivie de la douceur des voix de Gwennyn, de Clarisse Lavanant et d’AzilizManrow, la relève féminine. 

Le tout accompagné par les meilleurs danseurs des fédérations de danse de Bretagne et avec la participation exceptionnelle de l’Orchestre Symphonique de Bretagne. Et comme tout se finit en gavottes et en chanson en Bretagne. Un fest-noz géant sera organisé en fin de soirée afin de prolonger la fête dans une ambiance 100% bretonne. Degemermad e breizh !*