​Les jambes à son cou

En puisant dans le monde vertigineux des expressions anciennes françaises souvent cocasses, une « espèce » malheureusement en voie de disparition, petit à petit rangée sur les rayons de l’oubli.

Elle s’en est allée au diable Vauvert collecter la quintessence même de la langue française, parcourant ses dignes expressions et son argot fleuri de titi parisien des quartiers de Belleville et de Ménilmontant, ce dernier si cher à Maurice Chevalier.

Une histoire complètement loufoque sert de trame aux aventures de cet étrange aéropage d’éclectiques marginaux. Une équipe depieds nickelésa priori difficilement gérable mais dont les intérêts personnels les obligeront à cohabiter au-delà des espérances. Ils auront cependant du mouron à se faire - un clin d’œil au regretté Frédéric Dard, maître incontesté de la langue de Rabelais, et à son personnage haut en couleur de San Antonio.
S’ensuivront des micmacs à tire-larigot avec moult rebondissements…

En résumé, la fine équipe a pris ses jambes à son cou pour ne pas se laisser boulotter par d’improbables fins limiers de la police lancés à sa poursuite et qui en paieront les pots cassés. Sans oublier l’essentiel, fourguer les fruits de ses larcins. D’improbables péripéties désopilantes traversant la Suisse pour trouver leur épilogue dans un prodigieux feu d’artifice sur une île perdue au beau milieu des océans.

A déguster sans modération !