Tout simplement énorme ! Après seulement 78 jours de mer et un tour du monde victorieux sans escale et sans assistance à son actif, François Gabart, 29 ans, s’impose comme la révélation de la voile transocéanique. En tête dès le début de la course, le Charentais qui a fait ses classes à Port La Forêt, la Mecque de la voile finistérienne s’est livré avec Armel Le Cleac’h, valeureux second et éternel challenger à une régate haletante et endiablée sur toutes les mers du globe.
« Je ne sais pas ce que va donner la suite mais je pourrai dire qu’une fois dans ma vie, j’ai été en tête du Vendée Globe » confiait François Gabart lors de sa vacation au deuxième jour de la course. Sens de la formule, prémonition ou baraka ? Après seulement trois ans sur le circuit Figaro et une Transat Jacques Vabre en double, le voici dans le sillage des géants revenu en grand vainqueur à la barre de son monocoque IMOCA flambant neuf devant les ténors de la course au large en solitaire qui pour certains peinent encore à rallier le port des Sables d’Olonne. Mais quel est le secret de ce jeune skipper à l’ascension fulgurante ? Comme souvent dans le destin des grands marins, tout commence dès l’enfance. A 7 ans, le jeune Gabart part en mer en famille pour une année sabbatique. Canaries, Cap-Vert, Etats-Unis : ce voyage ou plutôt cette traversée de l’Atlantique dans les deux sens avec ses parents et ses deux sœurs à bord d’un dériveur de 12 mètres le marque profondément. « Si aujourd’hui, je fais de la course au large, c’est en grande partie grâce à ce voyage initiatique » précise t-il dans son dossier de presse. François Gabart n’a jamais été un marin d’eau douce. Tout au long de sa jeunesse, il a fait mentir son patronyme aux consonances fluviales en se construisant avec constance et obstination une solide expérience sur les circuits Optimist, Moth et séries olympiques. « Plus jeune, j’ai beaucoup appris en Tornado (le plus sophistiqué des catamarans de sport ndlr). Mais à partir d’un certain moment, j’ai eu une petite frustration de ne tourner qu’entre deux bouées » se souvient-il. Toujours guidé par sa bonne fée, durant 12 ans il allie études et pratique de la voile à haut niveau, décrochant un diplôme d’ingénieur INSA à Lyon et plusieurs titres internationaux dont deux Tours de France à la voile étudiant.
« Je ne sais pas ce que va donner la suite mais je pourrai dire qu’une fois dans ma vie, j’ai été en tête du Vendée Globe » confiait François Gabart lors de sa vacation au deuxième jour de la course. Sens de la formule, prémonition ou baraka ? Après seulement trois ans sur le circuit Figaro et une Transat Jacques Vabre en double, le voici dans le sillage des géants revenu en grand vainqueur à la barre de son monocoque IMOCA flambant neuf devant les ténors de la course au large en solitaire qui pour certains peinent encore à rallier le port des Sables d’Olonne. Mais quel est le secret de ce jeune skipper à l’ascension fulgurante ? Comme souvent dans le destin des grands marins, tout commence dès l’enfance. A 7 ans, le jeune Gabart part en mer en famille pour une année sabbatique. Canaries, Cap-Vert, Etats-Unis : ce voyage ou plutôt cette traversée de l’Atlantique dans les deux sens avec ses parents et ses deux sœurs à bord d’un dériveur de 12 mètres le marque profondément. « Si aujourd’hui, je fais de la course au large, c’est en grande partie grâce à ce voyage initiatique » précise t-il dans son dossier de presse. François Gabart n’a jamais été un marin d’eau douce. Tout au long de sa jeunesse, il a fait mentir son patronyme aux consonances fluviales en se construisant avec constance et obstination une solide expérience sur les circuits Optimist, Moth et séries olympiques. « Plus jeune, j’ai beaucoup appris en Tornado (le plus sophistiqué des catamarans de sport ndlr). Mais à partir d’un certain moment, j’ai eu une petite frustration de ne tourner qu’entre deux bouées » se souvient-il. Toujours guidé par sa bonne fée, durant 12 ans il allie études et pratique de la voile à haut niveau, décrochant un diplôme d’ingénieur INSA à Lyon et plusieurs titres internationaux dont deux Tours de France à la voile étudiant.
Champion de Course au Large en Solitaire 2010
Dès 2008, il enchaîne les succès sur le circuit Figaro Bénéteau II. « Espoir Région Bretagne », il remporte le classement « bizuth » de la Solitaire du Figaro. L’année suivante, vainqueur de la sélection Skipper Macif 2010, il décroche sous les couleurs du groupe mutualiste, le titre de champion de France de Course au Large en Solitaire. En décembre 2010 les choses s’accélèrent. François saute d’une classe, s’installe en Bretagne à Port la Forêt dans la « Vallée des fous » et embarque à bord du 60 pieds MACIF sur le circuit IMOCA, où il termine 1er de la transat B to B 2011 et 2eme de l’Europa Warm’Up 2012. Très vite, Michel Desjoyeaux le repère et cerne tout le potentiel du jeune navigateur. Ensemble, ils construisent un bateau tout neuf spécialement conçu et affuté pour le Vendée Globe : « Grâce au centre d’entraînement de Port-la-Forêt, j’ai vite pu me faire une idée du potentiel du garçon. Quand il a fait acte de candidature pour venir naviguer avec moi sur la Barcelona Race, je savais déjà à qui j’avais affaire » rappelle le double vainqueur du Vendée Globe et le parrain de Macif 60’. Fiable, rapide et solide, Macif est une belle machine, l’un des monocoques les plus récents de la flotte IMOCA. Il conjugue toute l’expérience de l’équipe de construction du chantier breton CDK et de l’écurie Mer Agitée. « Ce n’est pas parce que j’admire le parcours et l’expérience de la plupart des skippers présents sur le plateau du Vendée Globe que vais me laisser doubler » rappelait nous sans humour François Gabart avant de partir. Une formule qui prend aujourd’hui tout son sens et laisse tous les amoureux de la voile admiratifs…
Site Internet : www.macifcourseaularge.com
Site Internet : www.macifcourseaularge.com
Palmarès
2013 : Vainqueur du Vendée Globe
2012
2eme Europa Warm’Up
2011
Vainqueur Transat B to B
4eme Transat Jacques Vabre (S.Col)
Participation Barcelona World Race (M.Desjoyeaux)
2010
Champion de France de Course au Large en Solitaire
Vainqueur Cap Istanbul
2eme Solitaire du Figaro
2009
2eme Transat Jacques Vabre (K.de Pavant)
3eme Championnat de France de Course au Large en Solitaire
3eme Transat BPE
2008
3eme Cap Istanbul : 1er Bizuth Solitaire du Figaro
Points de repères
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : le 10 décembre, 545 milles.
- Vitesse/ distance réellement parcourue. En 2009, le vainqueur Michel Desjoyeaux avait parcouru 28303 milles à 14,2 nœuds de moyenne. François Gabart a navigué 28 646,55 milles à la vitesse moyenne de 15,3 nœuds.
- Nombre de classements en tête de course (5 classements par jour) : 234
- Nombre de jours en tête de course : 45j 19h
- Les Sables – équateur : 11j 00h 20mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 03h 25mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 11j 06h 40mn (nouveau record)
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 17j 18h 35mn (nouveau record)
- Cap Horn – équateur : 13j 19h
- Equateur – Les Sables : 12j 01h 37 min
- Ecart maximum avec Banque Populaire :
Banque Populaire – MACIF : 263,14 milles le 28 novembre (descente Atlantique Sud)
MACIF – Banque Populaire : 273,99 milles le 14 janvier (remontée Atlantique Sud)
2013 : Vainqueur du Vendée Globe
2012
2eme Europa Warm’Up
2011
Vainqueur Transat B to B
4eme Transat Jacques Vabre (S.Col)
Participation Barcelona World Race (M.Desjoyeaux)
2010
Champion de France de Course au Large en Solitaire
Vainqueur Cap Istanbul
2eme Solitaire du Figaro
2009
2eme Transat Jacques Vabre (K.de Pavant)
3eme Championnat de France de Course au Large en Solitaire
3eme Transat BPE
2008
3eme Cap Istanbul : 1er Bizuth Solitaire du Figaro
Points de repères
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : le 10 décembre, 545 milles.
- Vitesse/ distance réellement parcourue. En 2009, le vainqueur Michel Desjoyeaux avait parcouru 28303 milles à 14,2 nœuds de moyenne. François Gabart a navigué 28 646,55 milles à la vitesse moyenne de 15,3 nœuds.
- Nombre de classements en tête de course (5 classements par jour) : 234
- Nombre de jours en tête de course : 45j 19h
- Les Sables – équateur : 11j 00h 20mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 03h 25mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 11j 06h 40mn (nouveau record)
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 17j 18h 35mn (nouveau record)
- Cap Horn – équateur : 13j 19h
- Equateur – Les Sables : 12j 01h 37 min
- Ecart maximum avec Banque Populaire :
Banque Populaire – MACIF : 263,14 milles le 28 novembre (descente Atlantique Sud)
MACIF – Banque Populaire : 273,99 milles le 14 janvier (remontée Atlantique Sud)