Le saké de plus en plus apprécié
Pari plus que réussi pour l’édition 2021 qui marquait la reprise, dont la fréquentation a très largement dépassé toutes les attentes. En effet, les professionnels des secteurs de la boisson, de la gastronomie, de la restauration et de la distribution sont venus nombreux participer à cet événement, après une année de report. Ce rendez-vous autour du saké et des boissons japonaises est réellement devenu incontournable.
En 2021, la France a pulvérisé son record d’importation de saké japonais pour atteindre un volume de 438 363 litres, soit une augmentation de 65% par rapport à l’année 2019, dernière année de référence avant la pandémie. Cette dynamique exceptionnelle marque l’amplification d’une tendance de fond qui a démarré doucement en 2012/2013 et qui s’est largement accélérée ces deux dernières années.
En moins de 10 ans le volume de saké japonais exporté depuis le Japon vers la France a été pratiquement multiplié par quatre, de quoi anticiper une belle réussite pour le 8ème salon qui se déroulera début octobre.
C’est donc l’occasion de rencontrer de nombreux producteurs venus spécialement du Japon pour l’événement, dont certains pour la première fois en France, mais aussi de profiter de multiples échanges, expérimentations et débats.
C’est donc l’occasion de rencontrer de nombreux producteurs venus spécialement du Japon pour l’événement, dont certains pour la première fois en France, mais aussi de profiter de multiples échanges, expérimentations et débats.
Le programme 2022
Le programme propose chaque année plus d’une trentaine de conférences, ateliers, Master Class et tables rondes. Sans oublier les ateliers-dégustation où l’on vient expérimenter des accords entre cuisine française (ou autre) et sakés japonais. Un défi relevé par certains chefs français, japonais ou européens qui viennent nous présenter leurs créations originales autour de la boisson nippone. Depuis 2017, des « accords kampaï », version informelle et impromptue d’accords entre un saké et une petite bouchée ou un met (fromage, macaron, huître, spécialité japonaise locale apportée par un producteur, etc..), sont proposés sur certains stands au cours de la journée et viennent élargir les possibilités de découvertes accessibles au plus grand nombre.
Depuis l’an dernier, une nouvelle formule est expérimentée pour les ateliers d’accords mets-sakés, plus courts, plus ludiques. Ces derniers devraient permettre d’explorer et de comprendre, encore plus facilement, toute la richesse des accords mets-sakés à travers la dégustation de plusieurs sakés sur un même plat. La dimension subjective de ces accords y aura toute sa place et vous pourrez même choisir l’accord, ou les accords, qui correspondent le mieux à vos goûts.
Sylvain Huet, premier français Saké Samouraï
Dès son premier voyage au Japon en 1998, le saké est une révélation pour Sylvain Huet, il n’a d’autres choix à l’époque que de passer par des formations professionnelles pour assouvir sa curiosité.
En apprenant auprès des plus grands spécialistes du Japon, il complète sa formation par des expériences concrètes et répétées chez différents producteurs lors des longs mois de production en hiver. « J’ai compris la réalité du saké le jour où, à l’occasion d’un premier stage chez un petit producteur d’Osaka, je me suis retrouvé à l’aube, dans le froid et les courants d’air, les mains plongées dans le riz chaud, à peine étuvé. Cette expérience a changé ma vie.»
En apprenant auprès des plus grands spécialistes du Japon, il complète sa formation par des expériences concrètes et répétées chez différents producteurs lors des longs mois de production en hiver. « J’ai compris la réalité du saké le jour où, à l’occasion d’un premier stage chez un petit producteur d’Osaka, je me suis retrouvé à l’aube, dans le froid et les courants d’air, les mains plongées dans le riz chaud, à peine étuvé. Cette expérience a changé ma vie.»
En 2012, c’est la consécration. Sylvain est le premier français à devenir Saké Samouraï, lors d’une cérémonie officielle à Kyoto, en reconnaissance de son engagement, de son travail et de sa passion. Il reçoit ce titre avec beaucoup d’humilité, y voit un encouragement de toute la profession et n’a de cesse d’aller à la rencontre des producteurs de saké dans tout le Japon.
Pour aider les producteurs qui souffrent d’un désintérêt général des japonais pour leur boisson nationale depuis les années 60, il décide avec quelques amis de créer un événement fédérateur regroupant tous les acteurs du marché, pour faire découvrir cette boisson exceptionnelle et méconnue aux français. Dès sa première édition, en juin 2013, il donne même au Salon du Saké une dimension européenne afin d’offrir un maximum d’opportunités aux producteurs venus du Japon.
Aujourd’hui, Sylvain Huet propose la 8ème édition du Salon Européen du Saké et des boissons japonaises : « Il n’y a pas qu’une manière, qu’une approche pour aborder le saké, et j’essaie d’exprimer cela lors du salon, à travers des ateliers, des conférences, des tables rondes explorant tant les aspects techniques que culturels, du sakéo-tourisme au manga en passant par l’artisanat ».
Notre Saké Samouraï ne manque pas de projets pour mener à bien la mission qu’il s’est donnée : sensibiliser et former autant le grand public que les professionnels : « En France, lorsque l’on parle de saké, on pense tout de suite à une eau de vie, un alcool fort. Malheureusement cette image est erronée, il faut changer les mentalités. Les français doivent s’approprier le saké. Il faut changer les habitudes, créer une nouvelle culture qui s’appuie sur les racines japonaises, sans pour autant ignorer les nôtres. Le saké n’est ni un vin, ni une bière, il doit être apprécié pour ses spécificités. »
Ce salon est donc une occasion unique pour rencontrer les professionnels et producteurs japonais et découvrir les subtilités de cette boisson.
Rendez-vous au Salon européen du Saké : http://salon-du-sake.fr/billetterie-du-salon/
New Cap Event Center 3-11 quai de Grenelle, 75015 Paris
1er et 2 octobre de 10h à 19h
3 octobre journée réservée aux professionnels